Inforum 2019
Stronger together : les pratiques collaboratives en I&D
Programme
Matin
Modération (en français) : Chantal Stanescu, bibliothécaire dirigeante, Bibliothèque centrale pour la Région de Bruxelles-Capitale
ACCUEIL
Introduction et présentation de la journée
par Guy Delsaut, président de l’ABD-BVD
et Philippe Laurent, coordinateur scientifique de l’Inforum 2019
Le bouleversement participatif chez Actiris
par Dirk Vandendriessche, Directeur Actiris Academy, Actiris
La gestion participative signifie que, dans la gestion quotidienne d’une organisation, on donne sur le terrain plus de latitude aux personnes pour prendre leurs propres décisions. On leur donne une zone d’autonomie et de responsabilité, afin qu’ils puissent décider eux-mêmes des questions opérationnelles. On stimule également l’intelligence collective. Cela n’est pas du tout le cas dans une administration hiérarchique classique. Cette présentation se focalise sur le chemin que prend Actiris (le Service Régional de l’Emploi de Bruxelles-Capitale) pour passer à une gestion davantage participative. Des questions centrales à cet égard : pourquoi Actiris pense-t-il que c’est nécessaire ? Comment cette gestion participative chez Actiris se traduit-elle en principes concrets et réalisables ? Quelles mesures ont été prises pour aller de l’avant dans ce processus qui change profondément la culture organisationnelle ?
La propriété intellectuelle perçue comme un frein ou un levier dans les pratiques collaboratives ?
par Zorana Rosic, Chercheuse Centre de Recherches Information Droit et Société (CRIDS). Université de Namur (UNamur)
En réaction au déploiement technologique de plus en plus présent dans nos sociétés, les pratiques collaboratives sont en constante effervescence. En effet, de nombreuses entreprises sont contraintes de faire un choix entre des approches dites « collaboratives » ou « protectrices » au niveau de la gestion de la propriété intellectuelle. Dès lors, quelle stratégie adopter pour à la fois favoriser l’ouverture tout en ayant une protection juridique ?
Afin de répondre à cette question, le présent exposé s’agencera comme suit : dans un premier temps, nous analyserons la ou les protection(s) offerte(s) par les droits intellectuels applicables aux pratiques collaboratives. Dans un second temps, nous allons nous attarder sur le régime juridique du droit d’auteur, étant le mieux à même d’encadrer les créations issues de la collaboration. Ceci nous mènera aux licences susceptibles de s’appliquer aux œuvres ainsi créées. Enfin, nous terminerons par une mise en perspective des outils juridiques disponibles et opportuns pour une gestion utile des droits intellectuels dans le milieu collaboratif.
Pause
Place des outils et des pratiques collaboratives dans la veille
par Jérôme Bondu, Directeur, Inter-Ligere
On serait tenté de dire que faire de la veille et travailler en mode collaboratif sont tellement imbriqués l’un dans l’autre que parler de « veille collaborative » serait presque un pléonasme. En effet, que ce soit durant la phase d’analyse des besoins, de traitement des informations ou de partage des résultats, la dimension collaborative est partout présente. Mais force est de constater que faire du collaboratif est souvent plus un désir qu’une réalité.
Durant cette présentation nous allons tenter de répondre à quatre questions. Pourquoi le collaboratif est une nécessité ? Quels sont les freins ? Quelle méthodologie suivre ? Et finalement quels outils utiliser ?
Débat, questions-réponses
Lunch
Après-midi
Modération (en néerlandais) : Geneviève Audenaert, Information manager, Chambre des représentants
Remise du Prix ABD-BVD
par Guy Delsaut, Président de l’ABD-BVD
Lauréat : Laurence Maroye, doctorat en sciences et techniques de l’information et de la communication, de l’Université Libre de Bruxelles
Titre du mémoire présenté : « La normalisation internationale du records management : analyse critique dans le contexte du Digital Act : études de cas au sein d’administrations fédérales belges »
Prêts interbibliothèques
par Renke Saerens, Employée à la Bibliothèque biomédicale et coordinatrice d’Impala, Universiteit Antwerpen (UAntwerpen)
Impala est le système belge de commande électronique de documents utilisé par les bibliothèques pour trouver et commander à la fois des livres et des articles. C’est un développement de la bibliothèque de l’Université d’Anvers et il est utilisé par plus de 500 bibliothèques pour livrer ou demander des documents. Grâce à ce système de prêt interbibliothèques (PIB), les bibliothèques peuvent aider leurs utilisateurs finaux à obtenir des documents qu’ils n’ont pas dans leurs propres collections. La part et la forme du PIB ont changé au fil des ans, mais l’importance de la collaboration entre bibliothèques demeure constante.
Expérience de la bibliothèque du FARES dans l’utilisation de la plateforme elCurator
par Samuel Piret, Cyberdocumentaliste, Fonds des affections respiratoires asbl (FARES)
Depuis 2015, le FARES asbl utilise la plateforme elCurator afin de partager des contenus sur les thématiques du tabagisme, de la tuberculose, de l’asthme et de la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Le choix de cet outil s’est porté sur la volonté de trouver une solution au forum de discussions, problématique à l’époque, et au partage d’informations en interne. En 4 ans, le bilan est plutôt positif, bien que l’aspect collaboratif ne soit pas pleinement utilisé alors qu’il le pourrait. En revanche, le développement spécifique du flux RSS « tabac » pour le public constitue une facette originale du répertoire des tabacologues.
Pause
L’acquisition conjointe d’une base de données et d’autres achats dans une bibliothèque au niveau fédéral
par Astrid De Spiegelaere, Responsable du secrétariat des collections contemporaines, KBR
La plupart des institutions fédérales acquièrent, dans une mesure plus ou moins importante, des publications à l’appui de leur fonctionnement ou recherche. KBR a examiné comment les institutions peuvent collaborer pour acheter ensemble ces informations de format électronique ou papier. Le résultat a été un premier projet pilote pour se procurer ensemble une base de données dans le domaine des sciences humaines et sociales en collaboration avec le Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC) et les Musées royaux d’Art et d’Histoire (MRAH). La voie est désormais libre pour d’autres acquisitions communes, mais comment organiser ceci et s’aligner sur le nouvel Arrêté Royal relatif aux marchés publics fédéraux centralisés ?
Convaincre les individus de partager leurs connaissances dans une organisation : du dilemme du prisonnier au test de survie de la NASA
par Marc Borry, Conseiller Knowledge Management, Police Fédérale ; Chargé de cours, Université de Lille et Haute École Bruxelles-Brabant (HE2B)
À partir de quelques exemples de la théorie des jeux (dilemme du prisonnier, jeu de l’ultimatum et jeu du dictateur), il est possible de mettre en évidence les caractéristiques du comportement humain en matière de partage des connaissances ou de rétention des informations. L’objectif de cette intervention est de montrer comment le « test de survie de la NASA » est un outil utile pour sensibiliser les membres d’une équipe ou d’une communauté à ces aspects et à les amener à être convaincus de l’intérêt de l’approche collaborative pour atteindre un objectif commun. Cette approche est régulièrement utilisée à la Police Fédérale lors de la création et du développement des communautés de pratique.
Débat, questions-réponses
Conclusions, remerciements
par Marc Van den Bergh, coordinateur de l’Inforum 2019
Réception