Inforum 2007 - Le documentaliste 2.0. Un second regard sur les nouvelles technologies
Organisé avec le soutien de
Programme
MATIN
ACCUEIL
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Paul Heyvaert, président de l’ABD-BVD
UN APERCU DE QUELQUES NOUVELLES TECNHOLOGIES ET DE LEUR PERTINENCE POUR LES PROFESSIONNELS DE L’INFORMATION
par David Tebbutt, consultant indépendant, Royaume-Uni
David Tebbutt s’intéresse aux logiciels depuis plus de 40 ans et, en tant que journaliste s’adressant aux professionnels de l’information, il suit de près les nouveaux développements qui peuvent être intéressants pour la profession. Mais qu’entend-t-on par « nouvelles technologies » ? David Tebbutt essaiera de répondre à cette question en nous donnant une vue d’ensemble des technologies à présent disponibles. Il nous expliquera également quels sont les avantages et les inconvénients de leur utilisation dans le cadre de bibliothèques ou de centres de documentation.
UN REGARD CRITIQUE SUR LES NOUVELLES TECHNIQUES DE CLASSIFICATION
par Céline Van Damme, assistante de recherche, Studies in Mathematics, Operational research, Statistics and Information systems (MOSI), Vrije Universiteit Brussel
Le World Wide Web a connu une véritable explosion de publications ces dernières années. Cela complique fortement le processus de recherche d’information. Afin de résoudre ce problème, on voit de plus en plus apparaître de nouvelles techniques de classification sur le web: « folksonomies » et ontologies. Celles-ci seront expliquées pendant la présentation et comparées aux techniques de classification traditionnelles des documentalistes.
PAUSE
DÉBAT
animé par Jean Michel, ingénieur consultant indépendant, Jean MICHEL Conseil, France
REMISE DU PRIX DE L’ASSOCIATION BELGE DE DOCUMENTATION
par Isabelle Somville-Cornet, présidente du jury du prix ABD-BVD
Lauréate : Virginie Tacq, Bachelière en bibliothéconomie et documentation diplômée par la Haute Ecole Léon-Eli Troclet (Liège)
LUNCH
APRÈS-MIDI
LA MATURITÉ DES LOGICIELS LIBRES DANS LE CADRE DES ORGANISATIONS AU SENS LARGE
par Diane Revillard, directrice de projets, Di&Mark
Le secteur de l’informatique connaît actuellement des mutations très significatives dans son mode de fonctionnement, ses marchés et ses offres. Ces bouleversements sont en grande partie induits par des logiciels libres. Longtemps confinés au monde scientifique et aux grandes administrations, l’organisation au sens large y a désormais recours car leur maturité n’est plus à prouver. Les logiciels libres s’inscrivent dans une stratégie durable de l’organisation : l’implication importante des acteurs majeurs de l’internet à leur égard renforce encore leur potentiel de développement.
WEB 2.0 OU COMMENT UN RÉSEAU AIDE À COMBATTRE L’AVALANCHE D’INFORMATIONS QUE LES UTILISATEURS RECOIVENT
par Kristof Michiels, chercheur, Studies on Media, Information & Telecommunication (SMIT), Vrije Universiteit Brussel
Le Web 2.0 fait du public à la fois un producteur et un consommateur. Auparavant, la publication de contenu sur le web passait par un système de diffusion « one-to-many » (de un à plusieurs), via la communication d’informations à des individus. Le Web 2.0 fait davantage que fournir de l’information : il facilite un modèle conversationnel « many-to-many » (de plusieurs à plusieurs) entre individus, sans médiation rigide ou sans le contrôle d’organisations. Ceci permet de fournir une quantité importante de contenu généré par les utilisateurs. Pensons un instant à l’encyclopédie Wikipédia, créée par des utilisateurs finaux. Cette collaboration implicite entre utilisateurs est aussi employée dans de nombreux cas pour structurer l’offre et faciliter le plus possible le processus de recherche. Dans sa présentation, Kristof Michiels développera à l’aide de nombreux exemples la manière dont cela se passe dans le monde du Web 2.0. Il s’attardera également sur les possibilités et les conséquences que tout cela a pour les institutions traditionnelles telles que les bibliothèques et les centres de documentation.
PAUSE
DÉBAT
animé par Inge Van Nieuwerburgh, coordinatrice de la bibliothèque digitale, Universiteit Gent
ET NOUS DANS TOUT CA?
session interactive animée par Inge Van Nieuwerburgh, coordinatrice de la bibliothèque digitale, Universiteit Gent,
et Jean Michel, ingénieur consultant indépendant, Jean MICHEL Conseil, France.
Comment nous situons-nous par rapport à ces technologies ? Sont-elles à notre portée, nous qui ne sommes que de simples utilisateurs, généralement formés sur le tas, et simplement armés de notre curiosité professionnelle et d’un sens critique parfois exacerbé ? Nous reconnaissons-nous en ce documentaliste 2.0 ? S’agit-il toujours du même métier ? Ne sommes-nous pas les mieux placés pour donner un avis sur une profession en mutation perpétuelle? Partageons nos expériences, nos déceptions et nos espoirs aussi !