Inforum 2002 - Publication électronique : enjeux et défis
Programme
MATIN
ACCUEIL
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Evelyne Luctkens, présidente de l’ECIA et Responsable administration, information et relations publiques, Shell Coordination Centre
LUC PIRE ÉLECTRONIQUE, UNE NOUVELLE MAISON D’ÉDITION POUR UNE NOUVELLE FAÇON DE LIRE
par Luc Pire, Administrateur délégué de Tournesol Conseils S.A. – Luc Pire Électronique
Luc Pire Électronique, le département d’édition numérique des Editions Luc Pire existe depuis février 2001 et propose actuellement 25 livres numériques, 5 séries hebdomadaires, un site interactif et de nombreux projets. Après cette année d’expérimentation, les conclusions sont les suivantes :
– les retombées financières sont insignifiantes ;
– le trafic est considérable ;
– le succès médiatique est important ;
– de nombreux nouveaux partenaires ont montré leur intérêt pour cette activité.
La recherche dans ce domaine de l’édition se poursuivra selon les axes suivants :
– la synergie entre éditeurs ;
– la communication envers le grand public ;
– la gratuité des services proposés.
LE DÉPÔT ÉLECTRONIQUE: ARCHIVAGE NUMÉRIQUE ET CRÉATION DU DÉPÔT DES PUBLICATIONS ÉLECTRONIQUES NÉERLANDAISES
par Trudi Noordermeer, Chef de la Bibliographie Néerlandaise, Koninklijke Bibliotheek, La Haye, Pays-Bas
En 1996, la Koninklijke Bibliotheek, la bibliothèque nationale des Pays-Bas, élargissait aux publications électroniques les critères de sélection pour la bibliographie nationale, et donc du dépôt qui la complète. Depuis lors, des projets de recherche sont consacrés à la sélection, à l’acquisition, aux métadonnées, à l’authenticité et à l’authentification, aux systèmes de stockage, aux techniques de conservation, etc. La Koninklijke Bibliotheek a ainsi rassemblé des milliers de publications hors-ligne (CD-ROMs, disquettes, cassettes, etc.) et en ligne (périodiques électroniques d’Elsevier, de Kluwer, SDU). IBM et la Koninklijke Bibliotheek construisent ensemble un archivage digital (E-Dépôt) dont la première livraison est prévue pour la fin 2002. La présentation donne un aperçu de l’état de la question de l’archivage des publications électroniques et de l’E-dépôt à la Koninklijke Bibliotheek.
PAUSE
L’ATTITUDE PROFESSIONNELLE (LE COMPORTEMENT) DE L’INTERMÉDIAIRE EN INFORMATION
par Kees Westerkamp, conseiller chez Reekx bv, chargé de cours à IDM (Informatie, dienstverlening en management), Groningen, Pays-Bas; Président du PIM, la plateforme des professionnels de l’information et rédacteur pour Informatie Professional
Il devient de plus en plus évident que la visibilité, la valeur ajoutée et surtout la survie du département d’information est déterminée par le spécialiste qui y travaille. Egalement importante est l’attitude que ce spécialiste de l’information aura envers ses clients et surtout vis-à-vis de ses autres collègues. C’est cette composante comportementale qui deviendra le facteur-clé du succès du centre d’information. La prise en compte adéquate de cet élément est un défi important pour beaucoup de spécialistes de l’information et leurs managers. Si nous l’ignorons, nous courons le risque que, par exemple à cause de la concurrence issue d’autres groupes professionnels, d’une consommation différente de l’information par nos clients, ou de concurrence extérieure, le centre d’information n’ait plus aucun rôle à jouer. Dans cette présentation, on s’attardera sur les derniers développements ainsi que sur l’avis des profanes quant à la manière dont ils perçoivent l’attitude et l’image des spécialistes de l’information. On tirera parti des expériences pratiques de Reekx Advies en la matière.
DÉBAT
animé par Toon Lowette, Grid Electronic Publishing Consultancy
LUNCH
APRÈS-MIDI
L’INTERNET ET LES NOUVELLES POSSIBILITÉS DE COMMUNICATION SCIENTIFIQUE
par Raf Dekeyser, Bibliothécaire en chef, Bibliothèque universitaire, K.U.Leuven
Le périodique sous format papier représentait traditionnellement l’outil de communication idéal entre les scientifiques; il assurait la diffusion de l’information et l’évaluation de la recherche transmise. L’avènement d’Internet et l’augmentation généralement exorbitante du prix des abonnements ont conduit à l’apparition de modèles de communication scientifique alternatifs usant de voies électroniques, comme les archives e-print. Dans le monde académique, ces nouvelles formes de communication ne percent cependant que lentement et négligent encore pour la plupart l’aspect de l’évaluation scientifique. De divers côtés (SPARC, Public Science Forum, Budapest Manifest, …), on plaide pour une approche totalement nouvelle de ces problèmes, où l’accès mondial à l’information scientifique validée serait librement disponible. Tant la problématique que les solutions proposées seront abordées.
LES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES EN LIGNE : UN BILAN INTERMÉDIAIRE
par Ghislaine Chartron, Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, Urfist-Paris, France
Plus de 10 ans après la parution des premières revues en ligne sur Internet, la communication s’attachera à dresser les évolutions majeures du modèle éditorial pour les publications scientifiques. Du point de vue de l’offre seront en particulier soulignés les réorganisations du marché, les modèles économiques dominants, les stratégies de concentration/segmentation opérées pour une intégration “contenu-technologie-service”. On s’interrogera par ailleurs sur la pérennité des initiatives développées pour une économie non marchande des publications scientifiques: au-delà des mouvements pionniers, quelle infrastructure publique, quelle volonté politique, quelle demande de la part des chercheurs, quelle continuité dans l’action ? Que peut-on dire aujourd’hui des usages du support numérique dans ce secteur? L’acculturation est-elle en marche, la prescription de l’offre rencontre-t-elle des freins? L’offre de plates-formes de revues engendre-t-elle de nouvelles pratiques ou/et certaines déviances ?
PAUSE
LA SYNDICATION DU CONTENU POUR LA VISIBILITÉ ET LE PROFIT
par Thierry Mossé, Directeur International, NewsEdge, Suisse
De plus en plus de créateurs de contenus confient leur diffusion à des intermédiaires spécialisés. Les raisons sont multiples : la syndication permet notamment de canaliser et d’augmenter le trafic d’un site, d’accroître sa visibilité, et ainsi de générer de nouveaux revenus. Trois modèles de syndication (dont celui de NewsEdge) sont décrits, ainsi que les types d’accord de partenariat.
DÉBAT
animé par Jean Moulin, Directeur du Service d’Information Scientifique et Technique (SIST-SSTC)
par Marc Vandeur, président du jury du prix ABD-BVD
Lauréate : Véronique Van De Vijvere, Diplômée d’études spécialisées en sciences de l’information et de la documentation – ULB Infodoc
Titre du mémoire présenté : Le spamming et les mesures anti-spam : un nouveau défi pour la conception et l’interprétation des sites Internet.
Lauréate : Valérie Moray, Graduée en bibliothéconomie et documentation – Haute Ecole Léon-Eli Troclet – Liège