Inforum
Programme
MATIN
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INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Philippe Laurent, président de l’ABD-BVD
LA PLACE DE L’INFORMATION DANS L’ÉCONOMIE : LA QUESTION DE LA VALEUR AU CENTRE DES ENJEUX
par Daniel Confland, Directeur du développement, Groupe Jouve, France
L’information apparaît aujourd’hui comme un discriminant concurrentiel fort entre les entreprises et les organisations. Or, la valeur économique de l’information fait toujours débat, et la faisabilité de sa mesure encore plus ! Parce qu’entre autres difficultés l’information n’a pas de valeur en soi en dehors de l’usage qui en est fait, le rapport coût-efficacité a toujours été d’un maniement délicat et sujet à controverses. Face à des interrogations autant doctrinales qu’opératoires, c’est la progression nécessaire de l’utilisation pertinente de l’information comme arme de développement et de compétitivité économiques qui risque de se trouver posée. Rien de surprenant donc à ce que la question de la valeur prenne aujourd’hui dans le champ d’analyse plus vaste de l’économie de l’information une place déterminante.
LE JUSTE PRIX DE L’INFORMATION : SON CALCUL ET SA REFACTURATION INTERNE DANS UNE ENTREPRISE MULTINATIONALE
par Christian Thiriaux, Development Manager, Intellectual Assets Management, Solvay SA
Dans les entreprises, les centres de documentation et bibliothèques sont de plus en plus souvent mis en concurrence avec des services commerciaux extérieurs. Leur reconnaissance passe par la valeur ajoutée qu’ils apportent mais aussi par la transparence des coûts :
– calcul d’un juste prix pour un rapport qualité/prix concurrentiel, admis par l’ensemble des clients internes, comprenant l’identification et la justification claires des différentes composantes pour chaque gamme de services proposés ;
– un système de refacturation interne, adapté à la structure de la société et basé sur des tarifs clairement définis, privilégiant la facturation à la transaction (« pay as you use ») par rapport à une facturation forfaitaire avec clé de répartition ;
– une sensiblisation des coûts auprès des différents acteurs (professionnels de l’information et utilisateurs finals) : toute information a un coût, mais il peut être maîtrisé!
– un budget équilibré.
Les modèles appliqués par le Département « Technical Information » de SOLVAY sont présentés à titre d’exemples (revues de presse scientifiques, recherches bibliographiques, accès aux documents primaires).
PAUSE
LIBECON, UNE ÉTUDE DE L’ÉCONOMIE INTERNATIONALE DES BIBLIOTHÈQUES
par Pascale Van Dinter, Collaboratrice scientifique du Service d’Information Scientifique et Technique (SIST)
LibEcon est un projet européen qui a pour but de collecter les statistiques relatives aux bibliothèques par pays et de manière uniforme, et de publier ces données normalisées sur le site Internet du projet LibEcon. Les statistiques LibEcon sont basées sur les normes ISO2789 (International Standard on Library Statistics) et ISO1162 (Library Performance Indicators), fruit du travail de l’IFLA et de l’UNESCO. En Belgique, le Service fédéral d’Information Scientifique et Technique (SIST) coordonne la collecte des données pour la Bibliothèque Royale, les bibliothèques publiques, les bibliothèques des institutions d’enseignement supérieur et les bibliothèques spéciales. Le SIST travaille également en collaboration avec les coordinateurs des domaines. Lors de cette présentation, les sujets suivants seront abordés :
– l’importance des statistiques de bibliothèques ;
– les objectifs du projet LibEcon ;
– le point sur la question au niveau de la Belgique ;
– le point sur la question au niveau mondial.
DÉBAT
animé par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR)
LUNCH
APRÈS-MIDI
LES LICENCES DE CONSORTIUM : DANS QUELLE MESURE LES ACCORDS SONT-ILS INTÉRESSANTS ?
par Veerle Kerstens, analyste fonctionnelle, service informatique de la bibliothèque LIBIS ; coordinatrice Vlaams Overlegorgaan Wetenschappelijk Bibliotheekwerk (VOWB)
Dans le contexte de l’offre sans cesse grandissante en information électronique, et celui d’une courbe non moins ascendante des prix de ces sources, les bibliothèques scientifiques sont de plus en plus à la recherche de nouveaux modèles économiques pour l’accroissement de leur fonds. Il est de plus en plus difficile d’offrir à l’utilisateur final l’accès à toutes les sources pertinentes dans son domaine. En se rassemblant en consortium, les bibliothèques peuvent renforcer leur poids dans la négociation, et ainsi revendiquer de meilleures conditions de prix et de licences. De leur côté, les fournisseurs d’information perçoivent également des avantages dans les accords de consortium, notamment comme un moyen d’assurer (au minimum) leurs revenus. Habituellement, l’accord consiste aussi en un élargissement de l’offre d’information en échange d’un supplément relativement minime de prix par rapport à la dépense totale des membres du consortium. Cette présentation aborde un certain nombre de modèles économiques pour les contrats de consortium, notamment sur la base de l’expérience du projet du VOWB « Elektron ». Quels sont les avantages et les inconvénients des propositions actuelles des fournisseurs d’information pour les bibliothèques ? Dans quelle mesure resteront-elles applicables dans le futur ?
OPTIMISER LE RAPPORT COÛT-VALEUR DE L’INFORMATION PAR UNE MAÎTRISE DE LA PERTINENCE DES INFORMATIONS FOURNIES
par Muriel Hustin, Responsable des achats d’informations, Dexia Banque
Le contexte de la réduction drastique des coûts nous a amené à repositionner stratégiquement la documentation dans l’entreprise. Le « Management par la valeur », ou comment mettre en relation les services d’information et leurs coûts, nous a permis d’améliorer notre compétitivité en adaptant de manière très précise nos produits aux besoins des usagers.
PAUSE
COMBIEN L’INFORMATION GRATUITE COÛTE-T-ELLE À VOTRE ORGANISATION ?
par Peter Rosenbrand, Directeur, COBIDOC bv, Pays-Bas
L’information gratuite existe-t-elle vraiment, et, dans l’affirmative, dans quelle mesure est-elle utile ? Dans cette intervention, nous allons nous concentrer sur l’information importante pour la profession et l’entreprise. Certains utilisateurs souhaitent ne pas payer pour l’information, car on peut tout trouver sans frais sur Internet. Cette idée peut avoir des conséquences très coûteuses pour l’entreprise. Une autre opinion est que l’information devrait être gratuite. Cette discussion est surtout vive parmi les scientifiques, qui remettent en question le rôle des éditeurs scientifiques. Une troisième opinion est que l’information devrait en tout cas être gratuite pour l’utilisateur. En vérité, tout le monde convient que l’information n’est pas gratuite, mais semble gratuite. Celle-ci doit toujours être payée, même si ce n’est pas par l’utilisateur lui-même. Dans cette présentation, nous traiterons des contradictions entre information gratuite et information payante, de la question de savoir pourquoi l’information devrait être payante, pourquoi on accepte volontiers de payer pour l’information, et pourquoi, dans certains cas, l’information gratuite est considérée comme suspecte. Manifestement, l’idée persiste qu’on peut boire gratuitement, mais que quelqu’un d’autre paiera la note. L’expression typiquement hollandaise « goedkoop is duurkoop » prévaut ici aussi. Les différents aspects de l’opposition entre information gratuite et information payante seront aussi abordés, illustrés par les exemples indispensables.
DÉBAT
animé par Simone Jérôme, convervatrice honoraire, Bibliothèque des Sciences, Université de Liège
par Marc Vandeur, président du jury du prix ABD-BVD
Lauréate : Liesbeth Baaten, Gegradueerde in het Bibliotheekwezen en de documentaire informatiekunde- CVO Pestalozzi – Antwerpen
RÉCEPTION
Programme
MATIN
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INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Evelyne Luctkens, présidente de l’ECIA et Responsable administration, information et relations publiques, Shell Coordination Centre
LUC PIRE ÉLECTRONIQUE, UNE NOUVELLE MAISON D’ÉDITION POUR UNE NOUVELLE FAÇON DE LIRE
par Luc Pire, Administrateur délégué de Tournesol Conseils S.A. – Luc Pire Électronique
Luc Pire Électronique, le département d’édition numérique des Editions Luc Pire existe depuis février 2001 et propose actuellement 25 livres numériques, 5 séries hebdomadaires, un site interactif et de nombreux projets. Après cette année d’expérimentation, les conclusions sont les suivantes :
– les retombées financières sont insignifiantes ;
– le trafic est considérable ;
– le succès médiatique est important ;
– de nombreux nouveaux partenaires ont montré leur intérêt pour cette activité.
La recherche dans ce domaine de l’édition se poursuivra selon les axes suivants :
– la synergie entre éditeurs ;
– la communication envers le grand public ;
– la gratuité des services proposés.
LE DÉPÔT ÉLECTRONIQUE: ARCHIVAGE NUMÉRIQUE ET CRÉATION DU DÉPÔT DES PUBLICATIONS ÉLECTRONIQUES NÉERLANDAISES
par Trudi Noordermeer, Chef de la Bibliographie Néerlandaise, Koninklijke Bibliotheek, La Haye, Pays-Bas
En 1996, la Koninklijke Bibliotheek, la bibliothèque nationale des Pays-Bas, élargissait aux publications électroniques les critères de sélection pour la bibliographie nationale, et donc du dépôt qui la complète. Depuis lors, des projets de recherche sont consacrés à la sélection, à l’acquisition, aux métadonnées, à l’authenticité et à l’authentification, aux systèmes de stockage, aux techniques de conservation, etc. La Koninklijke Bibliotheek a ainsi rassemblé des milliers de publications hors-ligne (CD-ROMs, disquettes, cassettes, etc.) et en ligne (périodiques électroniques d’Elsevier, de Kluwer, SDU). IBM et la Koninklijke Bibliotheek construisent ensemble un archivage digital (E-Dépôt) dont la première livraison est prévue pour la fin 2002. La présentation donne un aperçu de l’état de la question de l’archivage des publications électroniques et de l’E-dépôt à la Koninklijke Bibliotheek.
PAUSE
L’ATTITUDE PROFESSIONNELLE (LE COMPORTEMENT) DE L’INTERMÉDIAIRE EN INFORMATION
par Kees Westerkamp, conseiller chez Reekx bv, chargé de cours à IDM (Informatie, dienstverlening en management), Groningen, Pays-Bas; Président du PIM, la plateforme des professionnels de l’information et rédacteur pour Informatie Professional
Il devient de plus en plus évident que la visibilité, la valeur ajoutée et surtout la survie du département d’information est déterminée par le spécialiste qui y travaille. Egalement importante est l’attitude que ce spécialiste de l’information aura envers ses clients et surtout vis-à-vis de ses autres collègues. C’est cette composante comportementale qui deviendra le facteur-clé du succès du centre d’information. La prise en compte adéquate de cet élément est un défi important pour beaucoup de spécialistes de l’information et leurs managers. Si nous l’ignorons, nous courons le risque que, par exemple à cause de la concurrence issue d’autres groupes professionnels, d’une consommation différente de l’information par nos clients, ou de concurrence extérieure, le centre d’information n’ait plus aucun rôle à jouer. Dans cette présentation, on s’attardera sur les derniers développements ainsi que sur l’avis des profanes quant à la manière dont ils perçoivent l’attitude et l’image des spécialistes de l’information. On tirera parti des expériences pratiques de Reekx Advies en la matière.
DÉBAT
animé par Toon Lowette, Grid Electronic Publishing Consultancy
LUNCH
APRÈS-MIDI
L’INTERNET ET LES NOUVELLES POSSIBILITÉS DE COMMUNICATION SCIENTIFIQUE
par Raf Dekeyser, Bibliothécaire en chef, Bibliothèque universitaire, K.U.Leuven
Le périodique sous format papier représentait traditionnellement l’outil de communication idéal entre les scientifiques; il assurait la diffusion de l’information et l’évaluation de la recherche transmise. L’avènement d’Internet et l’augmentation généralement exorbitante du prix des abonnements ont conduit à l’apparition de modèles de communication scientifique alternatifs usant de voies électroniques, comme les archives e-print. Dans le monde académique, ces nouvelles formes de communication ne percent cependant que lentement et négligent encore pour la plupart l’aspect de l’évaluation scientifique. De divers côtés (SPARC, Public Science Forum, Budapest Manifest, …), on plaide pour une approche totalement nouvelle de ces problèmes, où l’accès mondial à l’information scientifique validée serait librement disponible. Tant la problématique que les solutions proposées seront abordées.
LES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES EN LIGNE : UN BILAN INTERMÉDIAIRE
par Ghislaine Chartron, Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, Urfist-Paris, France
Plus de 10 ans après la parution des premières revues en ligne sur Internet, la communication s’attachera à dresser les évolutions majeures du modèle éditorial pour les publications scientifiques. Du point de vue de l’offre seront en particulier soulignés les réorganisations du marché, les modèles économiques dominants, les stratégies de concentration/segmentation opérées pour une intégration “contenu-technologie-service”. On s’interrogera par ailleurs sur la pérennité des initiatives développées pour une économie non marchande des publications scientifiques: au-delà des mouvements pionniers, quelle infrastructure publique, quelle volonté politique, quelle demande de la part des chercheurs, quelle continuité dans l’action ? Que peut-on dire aujourd’hui des usages du support numérique dans ce secteur? L’acculturation est-elle en marche, la prescription de l’offre rencontre-t-elle des freins? L’offre de plates-formes de revues engendre-t-elle de nouvelles pratiques ou/et certaines déviances ?
PAUSE
LA SYNDICATION DU CONTENU POUR LA VISIBILITÉ ET LE PROFIT
par Thierry Mossé, Directeur International, NewsEdge, Suisse
De plus en plus de créateurs de contenus confient leur diffusion à des intermédiaires spécialisés. Les raisons sont multiples : la syndication permet notamment de canaliser et d’augmenter le trafic d’un site, d’accroître sa visibilité, et ainsi de générer de nouveaux revenus. Trois modèles de syndication (dont celui de NewsEdge) sont décrits, ainsi que les types d’accord de partenariat.
DÉBAT
animé par Jean Moulin, Directeur du Service d’Information Scientifique et Technique (SIST-SSTC)
par Marc Vandeur, président du jury du prix ABD-BVD
Lauréate : Véronique Van De Vijvere, Diplômée d’études spécialisées en sciences de l’information et de la documentation – ULB Infodoc
Titre du mémoire présenté : Le spamming et les mesures anti-spam : un nouveau défi pour la conception et l’interprétation des sites Internet.
Lauréate : Valérie Moray, Graduée en bibliothéconomie et documentation – Haute Ecole Léon-Eli Troclet – Liège
RÉCEPTION
Programme
MATIN
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INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD et Responsable administration, information et qualité, Shell Chemicals Belgium
UNE EXPÉRIENCE COMME CONTRIBUTION AU DÉBAT : LA VIE EST UN LONG FLEUVE (PAS DU TOUT) TRANQUILLE
par Richard Chotin, Maître de conférence à l’Université de Lille 2, France
Introduction : le « récit de vie » comme modalité contributive.
I. Se former : pourquoi et comment ?
Réflexions sur une anti-méthode : le vagabondage intellectuel ou l’intinéraire d’un enfant (peu) gâté.
II. Qui former ?
La formation est-elle soluble dans le « copier-coller » ? Commentaires aigre-doux sur l’enseignement, l’éducation, l’instruction ou la formation.
Conclusion : le futur a-t-il un avenir ?
L’INFORMATIQUE DANS L’ENSEIGNEMENT : TENDANCES ET DÉFIS POUR LES BIBLIOTHÈQUES
par Hans Roes, Bibliothécaire-adjoint, Tilburg University Library, Pays-Bas
En préparation à l’élaboration d’une recommandation pour un nouveau plan stratégique des médiathèques des hautes écoles d’Amsterdam, on a dressé un panorama de la littérature récente et abondante dans le domaine des bibliothèques et du changement dans l’enseignement. Une série de pistes ont ainsi été mises en évidence pour les bibliothèques qui désirent participer au processus de modernisation de l’enseignement (supérieur). Après une introduction à la thématique, les points suivants seront développés :
– bibliothèques digitales et cadre de formation digital ;
– compétences en information ;
– relation entre l’environnement de formation digital et physique, et conséquences pour l’organisation des bibliothèques ;
– assistance à la conception d’environnements de formation ;
– portfolios digitaux.
La présentation se terminera par un bref aperçu des conséquences pour le métier de bibliothécaire.
PAUSE
COMPETITIVE INTELLIGENCE SERVICE : UN OUTIL DE GESTION DES CONNAISSANCES ET D’AIDE À LA FORMATION ET À LA DÉCISION
par Francis Gallez, Competitive intelligence manager, SOLVAY/DCRT-New Business Development, Belgique
Dans un contexte de globalisation et de libéralisation de l’économie particulièrement mouvant, où personne n’échappe à l’obligation d’apprendre continuellement, de prendre rapidement des décisions stratégiques pour conserver un avantage compétitif sur ses concurrents, l’accès à l’information pertinente, à jour et en temps réel, est devenu une nécessité vitale. De plus le développement constant, ainsi que la maturité des technologies liées à l’information et à la formation, nous ont amené à développer le système de Competitive Intelligence Service qui s’inscrit résolument dans une stratégie décentralisée de déploiement des actifs immatériels.
DÉBAT
animé par Paul Thirion, Maître de conférence à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Liège et Vice-président du groupe EDUDOC, Belgique
LUNCH
APRÈS-MIDI
TECHNIQUES ET COMPÉTENCES POUR L’ÉCONOMIE DE LA CONNAISSANCE
par Nigel Oxbrow, Fondateur et CEO, TFPL Ltd, London, Grande-Bretagne et New York, États-Unis
Un grand nombre de recherches et de débats ont porté sur les changements inhérents à la nouvelle économie de la connaissance et sur toutes les technologies qui la soutiennent. Peu d’attention a été accordée aux aptitudes et aux compétences dont doivent disposer les personnes travaillant et évoluant dans cette nouvelle économie. Cette présentation se basera sur les résultats d’une recherche internationale ainsi que sur des études de cas de grandes organisations en vue d’explorer les nouvelles aptitudes, attitudes et compétences nécessaires. L’orateur conclura en se concentrant sur un nouveau modèle de compétences développé à partir des professions de l’information.
LA MISE EN PLACE D’UN SITE DE FORMATION EN LIGNE
par Eric Uyttebrouck, Coordinateur, Centre des Technologies au service de l’Enseignement (CTE-MéTIÉ), Université Libre de Bruxelles, Belgique
Ces dernières années, les « campus virtuels » et autres sites de téléformation se sont multipliés, à tel point que l' »e-learning » est devenu une option plus que sérieuse pour toute institution ou entreprise qui se préoccupe de formation, que ce soit à titre de « consommatrice » ou de prestataire de service. A l’Université Libre de Bruxelles par exemple, un site « Université Virtuelle » a été mis en place depuis 1998 sous la houlette du Centre des Technologies pour l’Enseignement (CTE). A l’heure actuelle, l’Université Virtuelle de l’ULB compte une quarantaine de cours relevant d’une dizaine de facultés et instituts. Sur base de cette expérience, les points suivants seront abordés :
– quels sont les composantes d’un projet de type e-learning ?
– quels sont les acteurs impliqués (enseignants, concepteurs/experts, tuteurs, apprenants…) ?
– quels sont les outils et les technologies disponibles ?
– quels services de support fournir aux utilisateurs ?
– quel est l’impact de ce nouveau mode d’enseignement/formation sur la conception pédagogique d’un cours ?
– quelle est la perception des apprenants de ce type d’expérience ?
Pour rendre les choses plus tangibles, un exemple concret de réalisation servira de toile de fond aux échanges : le cours « Knowledge Management », cours à distance pour entreprises, offert dans le cadre du programme Interreg CLEO.
PAUSE
AU-DELÀ DU MYTHE : ÉVOLUTION VERS UNE ÈRE POST-INTERNET
par Michel Bauwens, eBusiness strategy manager, Belgacom, STD (Strategy) Division, Belgique
Notre engouement pour la technologie nous pousse dans un processus assez similaire à celui de la vie amoureuse: de la passion et l’idéalisation, en passant par le rejet de ses aspects négatifs et sombres, à l’intégration mature dans notre culture et notre société. Nous nous trouvons aujourd’hui dans une phase de rejet où les forces hostiles à la virtualisation de notre culture se concentrent, et de cette lutte peut naître une approche plus équilibrée. L’orateur Michel Bauwens a expérimenté l’Internet et le capitalisme de l’information depuis le début de son explosion dans notre culture, et en a connu les différents stades d’interprétation. Il combinera son expérience personnelle avec une analyse des forces sociales actives autour de la technologie. En tant qu’ancien documentaliste et knowledge manager, il abordera également l’avenir des professions de l’information.
DÉBAT
animé par Toon Lowette, GRID, Belgique
RÉCEPTION
Programme
MATIN
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INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Pierre Cockshaw, conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD et Information Manager du Shell Research and Technology Centre, Louvain-la-Neuve
LE PASSAGE DE L’ORGANISATION DE L’INFORMATION À L’ORGANISATION DE LA CONNAISSANCE
par Mia Brugmans, Information Services Manager, Interbrew
Pour une organisation, il est essentiel que non seulement l’information mais également la connaissance soient accessibles. Comment les organisations peuvent-elles convertir l’information en connaissance et gérer l’information existante ? La gestion de la connaissance est-elle un phénomène de mode, un modèle pour le futur ou un luxe pour les grandes organisations ? Le modèle présenté par l’orateur est nourri de sa longue expérience en tant que responsable de l’information chez Bekaert, où il permet d’exploiter au mieux la matière première stratégique qu’est l’information.
LES PMES ET L’INFORMATION : OPPORTUNITÉS ET DÉFIS
par Rik Donckels, K.U. Brussel, membre du Comité Directeur de Cera Holding
Les nouvelles technologies de l’information mettent à mal la position de l’intermédiaire et du spécialiste de l’information. En principe, tout un chacun peut consulter les sources de manière directe. Mais le problème se déplace vers la sélection de l’information, et l’évaluation de sa qualité. Pour les PMEs, un certain nombre de difficultés viennent s’y greffer : manque de temps, manque de moyens, et sans doute aussi l’absence de la culture nécessaire pour utiliser l’information comme matière première. Et pourtant, le problème de l’information se pose de manière aussi aiguë pour les PMEs que pour les autres entreprises. Comment les documentalistes et les intermédiaires de l’information peuvent-ils se rapprocher des PMEs ? Et comment ces dernières peuvent-elles faire un meilleur usage des sources d’information, et éventuellement d’intermédiaires dans ce domaine ?
PAUSE
LA CRÉATIVITÉ DANS LES MÉTIERS DE L’INFORMATION
par Luc De Brabandere, Directeur de Paradigm, Administrateur délégué de DELOITTE & TOUCHE
À l’ère des autoroutes de l’information, beaucoup de professions remettent en question leurs activités de base. Et cela vaut également pour les professionnels de l’information. Trouvent-ils que les fondements de leur profession sont secoués ? Avec raison, car il en est ainsi. Et c’est précisément pour cela que la créativité est une arme essentielle contre l’insécurité. La créativité est également utile là où manquent les moyens traditionnels de changement. C’est souvent le cas dans les métiers de l’information !
DÉBAT
animé par Jean Moulin, Directeur du Service d’Information Scientifique et Technique (SIST-SSTC)
LUNCH
APRÈS-MIDI
L’INFORMATION, MATIÈRE PREMIÈRE D’UNE PME
par Stéphane Harchies, Directeur Général d’ EKLEKTiKA
EKLEKTiKA est spécialisée dans l’intégration de systèmes informatiques pour les PMEs et dans les infrastructures « Messaging & Collaboration » pour les entreprises plus importantes. L’Internet y est depuis des années un outil aussi indispensable que le téléphone. Probablement plus. Il nous permet d’établir un lien direct avec nos principaux fournisseurs, souvent américains, en faisant abstraction de notre éloignement géographique. Nous travaillons « online » sur leurs systèmes logistiques. Nous découvrons les nouveaux produits avant même que leur marketing ne soit impliqué. Nous résolvons les problèmes les plus complexes en nous appuyant sur des « communautés virtuelles ». Nous surveillons nos concurrents les plus actifs.
OPTIMALISER LA COMMUNICATION INTERNE GRÂCE À L’INTRANET
par Els Maes, Webmaster, Artesia
Een korte beschrijving van de mogelijkheden van een intranet, de procedures die gebruikt worden en de voordelen die eraan verbonden zijn. Meteen wordt ook de link gelegd naar de gevolgen voor het Intranet wanneer een bedrijfsstructuur volledig wijzigt door o.a. overnames en fusies.
PAUSE
L’INTRANET DOCUMENTAIRE DE L’UNION EUROPÉENNE DE RADIO-TÉLÉVISION
par Georges Leclercq, Responsable Information et Documentation, Union Européenne de Radio-Télévision
Quelle est la place de l’information et de la documentation dans les activités de l’UER, un organisme non commercial? Comment gérer des besoins différents et divergents selon les activités ? Comment concilier les contraintes techniques et les contraintes organisationnelles ? Reproduire l’organisation «papier» ou adapter l’organisation aux outils ? Est-il possible et raisonnable de tout prévoir ? Base de données interne ou ressources internet ? Quelle est l’importance respective des activités de communication, de recherche, d’archivage ?
DÉBAT
geleid door Ward Bosmans, président de la section Bibliothèques Scientifiques, VVBAD
par Marc Vandeur, président du jury du prix ABD-BVD
Lauréat : Marcel Van Den Heuvel, Graduaat Bibliotheekwezen en Documentaire Informatiekunde – Antwerpen
RÉCEPTION
Programme
MATIN
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INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Pierre Cockshaw, conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD et Information Manager du Shell Coordination Centre, Belgique
PROFESSIONNELS DE L’INFORMATION : EXPÉRIENCES EUROPÉENNES
SUR « L’ENFANCE » DE L’ECIA (WERTID)
par Jean-Emile Humblet, Président d’honneur de l’ABD-BVD; Honorary fellow de l’ ECIA
RE-ENGINEERING DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES
par Roger Bowes, Chef Exécutif, ASLIB, Grande-Bretagne
D’une association professionnelle contribuant à des journaux savants, l’Aslib est devenue une société proposant des produits compétitifs et de pointe qui contribue à une association professionnelle.
BIBLIOTECA APOSTOLICA VATICANA
par Paul Gabriele Weston, Bibliothécaire de la Biblioteca Apostolica Vaticana, Italie
La Bibliothèque Vaticane possède des collections impressionnantes et a pour objectif de les rendre accessibles le plus largement et aisément possible. Le statut actuel de la technologie utilisée et les plans de son développement futur seront présentés.
PAUSE
QUALITÉ ET LÉGISLATION : PEUT-ON NE PAS EN TENIR COMPTE ?
IMPLÉMENTATION DE LA NORME ISO 9000 DANS LES BIBLIOTHÈQUES ET LES SERVICES D’INFORMATION
par Elisa Garcia-Morales, Secrétaire Générale de la SEDIC; Socia Directora of Inforarea, Espagne
Un groupe de travail Gestion de la Qualité a été mis en place au sein de la SEDIC en 1994. Son objectif était d’étudier et de promouvoir la gestion de la qualité dans les bibliothèques et les services
d’information. Depuis lors, les professionnels ont accru leurs connaissances dans ce domaine. Cependant, il n’y a pas de réelle pression du marché, c’est pourquoi l’implémentation de systèmes de gestion de la qualité et la certification ISO 9000 sont limitées. La SEDIC a publié récemment un guide à l’usage des professionnels pour améliorer leur compréhension de la norme ISO 9000.
L’HARMONISATION DU DROIT D’AUTEUR ET DES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DANS LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION. PROJET DE DIRECTIVE DU 10 DÉCEMBRE 1997 ET ACTIVITÉ DES DOCUMENTALISTES.
par Michèle Lemu, Juriste-documentaliste, Compagnie de Saint-Gobain, France
En visant l’harmonisation de la protection des oeuvres (notamment sur internet) et l’adaptation des règles du droit d’auteur et des droits voisins à un environnement numérique, ce texte met en jeu les intérêts des auteurs, des utilisateurs de services d’information et des opérateurs de réseaux. L’activité des professionnels de l’information européens sera directement concernée par l’application de ce texte: pourra-t-on télécharger un texte sur internet, reproduire ce même texte pour le diffuser sans payer un droit à l’acte ? Il est essentiel de connaître la teneur de ce projet que les Etats membres de l’Union Européenne devront transposer dans leur droit national avant le 30 Juin 2000; et de faire valoir le point de vue des professionnels de l’information auprès des instances européennes.
LUNCH
APRÈS-MIDI
KNOWLEDGE MANAGEMENT
LE RÔLE DE LA BIBLIOTHÈQUE D’ENTREPRISE DANS LE PROCESSUS DE GESTION DE LA CONNAISSANCE
par Margareta Nelke, Directrice de la Tetra Pak’s Research Intelligence Library, Suède
Investir dans l’information externe est très profitable pour l’entreprise. Cependant, cette information de valeur n’est pas toujours gérée de façon systématique et efficace. Une stratégie de gestion de l’information externe est présentée, et le rôle de la bibliothèque d’entreprise est décrit, dans le processus de gestion de la connaissance.
DE LA GESTION DE L’INFORMATION À LA GESTION DE LA CONNAISSANCE DANS LES PME : Y-A-T-IL UN RÔLE POUR LE BIBLIOTHÉCAIRE-DOCUMENTALISTE ?
par Maria Joaquina Barrulas, Directrice du CITI – Centre for Technical information for Industry et Chercheur d’ Ineti; Coordinatrice du centre Midas-Net pour le Portugal, Portugal
Les PME ont été lentes à adopter des stratégies intégrées de gestion de l’information. La gestion de l’information est utilisée par beaucoup pour se référer à la gestion informatique, ce qui signifie que la dimension du contenu est sous-estimée. Cependant, avec la disponibilité des technologies Internet, et leur utilisation croissante pour créer des intranets, il devient évident pour les PME que la connaissance est leur bien le plus précieux. Le rôle actuel du documentaliste et son développement futur seront présentés.
PAUSE
L’INFORMATION ÉLECTRONIQUE
LA SITUATION DES MARCHÉS DES SERVICES D’INFORMATION ÉLECTRONIQUE POUR 17 PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE EN 1997 (AVEC DES PRONOSTICS POUR 1998)
par Sabine Graumann, Directrice de la Division Information et Documentation, Infratest Burke GmbH & Co., Munich, Allemagne
La présentation résumera et expliquera les principaux résultats de l’étude menée en 1997 pour la Commission Européenne. Les objectifs étaient de fournir un aperçu de la taille, de la structure et de la dynamique des marchés des services électroniques au niveau européen, tant du côté de l’offre que de la demande. La présentation portera sur les carences et les déséquilibres dans l’offre et la demande, ainsi que sur les lignes d’action nouvelles offrant les meilleures chances de succès. La Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande, la Belgique, l’Espagne, le Portugal, l’Autriche, le Luxembourg, la Grèce, l’Irlande et l’Islande seront les pays couverts.
THE GERMAN MARKET FOR ELECTRONIC INFORMATION SERVICES 1997 WITH SPECIAL EMPHASIS ON ITS RELEVANCE FOR EUROPEAN MARKET DEVELOPMENT
par Willi Bredemeier, Institute for Information Economics, Allemagne
LES SERVICES D’INFORMATION ÉLECTRONIQUES: OÙ SE SITUE LA BELGIQUE, OÙ SE SITUE L’EUROPE ?
par Toon Lowette, GRID Consultancy, Belgique
Pour la deuxième fois, une étude donne un aperçu unique sur le secteur des services d’information électronique pour l’Union Européenne et ses Etats membres: offre, demande, points forts, faiblesses, perspectives futures. Toon Lowette (Grid Consultancy) présente la situation belge.
par Marc Vandeur, président du jury du prix ABD-BVD
Lauréat : Guy Delsaut, Gradué en bibliothéconomie et documentation, Bruxelles – IESSID
RÉCEPTION
Programme
MATIN
ACCUEIL
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Pierre Cockshaw, conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR),
et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD
INFORMATION ET SOCIÉTÉ
INFORMATION ET SCIENCE
par Yvan Ylieff, Ministre fédéral de la politique scientifique
SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION OU INFORMATION POUR LA SOCIÉTÉ ?
par Jean-Bernard Quicheron, Adjoint au chef de l’Unité X-D-2 » Information on-line « , DG X, Commission Européenne
La société de l’information ne se décrète pas et n’existe pas encore. Internet a bousculé l’information de la même façon que l’imprimerie de Gutenberg a révolutionné le savoir et sa transmission. Le citoyen électeur et éligible, l’homme moderne détenteur d’un savoir parcellaire, les bibliothécaires, les documentalistes, tous les acteurs de la société sont concernés par l’information, car chacun en est à la fois producteur et consommateur. L’information pour la société déboucherait-elle sur la société de l’information ?
L’INTERNET : L’UNIVERS DE L’ÉCRIT ÉLECTRONIQUE AU SERVICE DE LA CITOYENNETÉ
par Hervé Le Crosnier, Maître de conférences en informatique à l’Université de Caen, modérateur de la liste de diffusion BIBLIO-FR
Le développement de l’Internet met en relief de nombreuses évolutions de la « société de l’information ». Cependant, la maîtrise sociale des flux informationnels reste dépendante de l’action des pouvoirs publics, des structures syndicales et associatives et des choix d’entreprises. Comment valoriser le potentiel des réseaux informatiques sans accentuer les phénomènes de marginalisation sociale ? La notion de bibliothèque, dans son aspect technique comme dans son aspect de redistribution sociale peut-elle représenter une métaphore et un modèle pour aborder les enjeux de la période à venir?
PAUSE
DU BIBLIOTHÉCAIRE AU KNOWLEDGE MANAGER
ENTRE 19E ET 21E SIÈCLE, ENTRE GRANDS-PARENTS ET PETITS-ENFANTS
par Wim De Vos, Chef de la section Valorisation et Promotion, Bibliothè Royale de Belgique
Ou le changement brutal du support papier pour les catalogues et les documents vers le support électronique, et tous les problèmes de conservation que cela engendre.
KNOWLEDGE MANAGEMENT, DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE
par Françoise Rossion, Knowledge Manager, Price Waterhouse
Le « Knowledge Management »: terme à la mode aujourd’hui, qui se veut aguicheur et vendeur… Quel est l’objectif réel de cette « gestion du savoir » et, surtout, comment le professionnel de l’information peut-il se positionner face à ce qui semble être la dernière évolution, sinon révolution, du secteur informationnel ? Comment, au quotidien, capter, exploiter et partager une réalité aussi insaissisable, aussi volatile et aussi confidentielle que « ce qu’il y a dans la tête des gens » ?
LUNCH
APRÈS-MIDI
DU BIBLIOTHÉCAIRE AU KNOWLEDGE MANAGER (SUITE)
TECHNOLOGIE DU KNOWLEDGE MANAGEMENT
par Christophe Dupriez, R & D Manager, Destin
Le « Knowledge Management » (ou « gestion du partage d’expérience ») n’est pas et ne sera pas applicable dans une organisation par le biais de recettes toutes faites, cristallisées dans un logiciel. Il sera plutôt le fruit d’un ensemble de méthodologies d’analyse et de développement faisant éventuellement appel à une panoplie d’outils informatiques. Nous identifions, pour chacun des processus du partage d’expérience, les principales situations rencontrées et le type d’outil pour y faire face.
LA RÉINTERMÉDIATION EN BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE : DE LA GESTION DU CONTENU À LA GESTION DE L’ACCÈS À L’INFORMATION
par Anne Spoiden, Chef de Département, et Françoise Vandooren, Chercheur, Département de Recherche et Développement des Bibliothèques, Université Libre de Bruxelles
Dans son rôle de gestionnaire du savoir, la bibliothèque universitaire voit ses fonctions évoluer face au développement des technologies de l’information. Outre le contenu, le processus de communication de l’information doit être géré et la technologie maîtrisée afin de déterminer où, comment et à qui l’information sera rendue disponible pour servir au mieux les utilisateurs. Les projets de recherche et développement des bibliothèques de l’ULB illustrent cette tendance.
PAUSE
LES MÉTIERS DE L’INFORMATION, HIER ET DEMAIN
À CHACUN SON MÉTIER, ET LES VACHES SERONT BIEN GARDÉES ! OU LES TÂCHES NOUVELLES DU SPÉCIALISTE DE L’INFORMATION
par Kris Klara, Bibliothécaire en Chef du Collège d’Europe, Présidente du Vlaamse Vereniging voor Bibliotheek-, Archief- en Documentatiewezen (VVBAD)
La profession de bibliothécaire, documentaliste, « fournisseur d’information », ne se résume pas à acquérir et à gérer des collections. Il s’agit d’un travail interactif et dynamique qui implique tous les médias et nécessite des aptitudes à la gestion ainsi qu’ une compréhension en profondeur de la technologie de l’information.
50 ANS D’A.B.D.
par Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD
À 50 ans, l’ABD est une dame d’un âge respectable, qui a déjà de nombreuses réalisations à son actif, des projets plein la tête et plusieurs défis à relever.
par Marc Vandeur, président du jury du prix ABD-BVD
Lauréat : Dirk Desaever, Graduaat bibliotheekwezen en documentaire informatiekunde – Antwerpen
RÉCEPTION
Programme
MATIN
ACCUEIL
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Jean-Louis Janssens, président de l’ABD-BVD
LA CRÉATIVITÉ AU TEMPS D’INTERNET
par Luc de Brabandere, administrateur délégué de Net it be
INTERNET ET SES ASPECTS PRATIQUES : DU NÉOPHYTE À L’UTILISATEUR PROFESSIONNEL
par Kelly Nijhof, Marketing Coordinator, Best of Publishing
PAUSE
INTERNET ET LES ASPECTS JURIDIQUES
par Jos Dumortier, Directeur ICRI – kULeuven
INTRANET AU SERVICE DE LA GESTION DE L’INFORMATION ET DE LA CONNAISANCE
par Daniel Berhin, European Information & Research Manager, Booz. Allen & Hamilton
« ENERGY » SUR INTERNET : QUE REVÊT CETTE APPELLATION ?
par Dominique J.B. Vanpée, Information Officer, VITO
LUNCH
APRÈS-MIDI
LE MÉTIER DE DOCUMENTALISTE : RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE MENÉE DANS LE SECTEUR JURIDIQUE
par Catherine Hebbelynck, Service Juridique, Générale de Banque
L’ACCÈS AUX DONNÉES JURIDIQUES ET NOUVEAUX MEDIA
par Christoph Malliet, Rechtsbiblioteek, KULeuven
PAUSE
CHERCHER OU TROUVER DE L’INFORMATION SUR INTERNET ?
par Laurence Jacqmin, Infobroker – Générale de Banque
RÉCEPTION
Programme
MATIN
ACCUEIL
INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
par Jean-Louis Janssens, président de l’ABD-BVD, responsable du service Business Intelligence de Distrigaz
CONTEXTE EUROPÉEN
AXES POLITIQUES ET PROGRAMME D’ACTIONS EUROPÉENS EN RELATION AVEC LE PROJET DE « SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION »
par Claude Polliart, DGXIII/E, Administrateur responsable des projets multimédias
La Commission Européenne vise à stimuler le développement d’une industrie du contenu multimédia et à encourager l’utilisation de ce contenu dans la nouvelle Société de l’Information. Le programme INFO 2000 doit permettre d’atteindre ces objectifs. Quel en est le fondement ? Quels en sont les axes principaux ? Où en est-il dans sa réalisation?
RÉFLEXIONS ET ATTENTES DES UTILISATEURS PROFESSIONNELS DE L’INFORMATION
par Roger Bowes, Secrétaire général de l’ECIA, chief executive ASLIB
Les associations de professionnels de l’information ne peuvent que s’associer aux objectifs de la Commission Européenne. Elles ont toujours refusé l’informatique gadget au profit de l’information qualitative. À quoi bon avoir des autoroutes embouteillées d’informations non relevantes ? L’ECIA et ses membres s’étonnent de l’inadéquation trop fréquente entre les objectifs politiques et les réalisations concrètes. Elles constatent avec regret que le point de vue des utilisateurs professionnels de l’information est trop peu souvent pris en compte. Leurs actions entre autres auprès de la Commission Européenne visent à pallier cette situation.
AUTOROUTES DE L’INFORMATION
ASPECTS TECHNOLOGIQUES ET ÉCONOMIQUES
par Edouard Van Heule, Strategy manager, Belgacom
Internet et les autoroutes de l’information sont toujours plus au centre de l’actualité. Les évolutions dans ce domaine, tant dans les aspects économiques que technologiques, sont en effet extrêmement rapides. Dès lors, que retenir du passé et penser du futur ?
VALORISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DANS UN CONTEXTE PROFESSIONNEL : OPPORTUNITÉS ET RÉALITÉS
par Toon Lowette, consultant, GRID Electronic Publishing Consultancy, et Dominique Vanpee, responsable du département Information, Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek
Participer est-il plus important que de gagner quand il s’agit d’Internet ? Comment des entreprises et des organisations peuvent-elles tirer profit d’un réseau chaotique qui s’adresse de plus en plus au grand public ? Comment appréhender un monde en construction dont chacun des éléments cherche son équilibre : l’Autoroute de l’Information, l’Internet, le monde de l’entreprise et les foumisseurs d’information.
PAUSE
ÉDITION ÉLECTRONIQUE
L’ÉDITION ÉLECTRONIQUE : ZOOM SUR LE MARCHÉ
par Marie-Paule Declercq, responsable du Business Information Services de la Générale de Banque
L’édition électronique en Belgique est en pleine ébullition. L’usage des CD-Roms va croissant, les sites sur Intemet se multiplient, des projets tels que Central Station voient le jour. S’agit-il encore d’une illusion ou de la réalité ? Qu’en est-il de l’offre actuelle ? Quelles sont les perspectives ? Quel impact cette évolution aura-t-elle sur l’utilisateur ? Éléments de réponse et de réflexion sur base d’une enquête réalisée auprès des utilisateurs.
CENTRAL STATION : UNE RÉVOLUTION EN BELGIQUE
par Hans Cobben, Directeur Général, Central Station CV
Avec la création de Central Station, les éditeurs belges ont pris résolument le chemin de la diffusion électronique de l’information. Ce projet permet à l’utilisateur de faire une sélection parmi les articles des principaux quotidiens et périodiques belges. Les articles sélectionnés sont alors livrés au demandeur sous forme électronique. Fondements, étapes de développement et avantages pour l’utilisateur d’une véritable révolution dans le paysage informationnel belge.
LUNCH
APRÈS-MIDI
L’ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE
ÉVOLUTION DU DROIT DANS LE DOMAINE DE L’INFORMATION
par Jeff Keustermans, Avocat à Turnhout, collaborateur attaché au Centrum voor Intellectuele Rechten (KUL)
Les évolutions technologiques entraînent de nombreuses évolutions juridiques. Outre la question de l’existence même des droits de propriété intellectuelle sur l’information, un intérêt particulier doit être prêté aux éventuelles responsabilités du fournisseur d’information (fautive). Dès que l’information a trait à des personnes individuelles, de nombreuses obligations en matière de protection de la vie privée s’imposent. Le caractère transfrontalier des réseaux d’information crée des problèmes de droit international.
L’APPLICATION DU DROIT DANS LE CADRE DE LA DIFFUSION ÉLECTRONIQUE DE LA PRESSE
par Philippe Nothomb, Juriste, attaché de direction, Rossel & Cie S.A.
Les acteurs du monde de la presse découvrent la réalité des relations juridiques qu’engendre l’édition électronique interactive et multimédia : la nécessité de protection des oeuvres, la sauvegarde des libertés d’expression et de la presse, l’adaptation des médias audiovisuels et des télécommunications.
PAUSE
LES MÉTIERS DE L’INFORMATION
ÉVOLUTION OU RÉVOLUTION – RISQUES ET OPPORTUNITÉS
par Suzy Pasleau, ULG, Directrice du laboratoire d’études et de recherches sur l’information et la documentation, chef de travaux et maître de conférence à l’ULG
Exploiter les CD-Roms, les banques de données ou les réseaux sont tics compétences indispensables mais insuffisantes. Le spécialiste de l’information doit pouvoir traiter l’information, être capable d’identifier les sources pertinentes disponibles, formelles ou informelles, pour livrer une information exploitable au moment où elle est demandée. Il doit également être capable de comprendre les enjeux liés à la circulation de l’information pour construire une réflexion sur les rapports entre l’organisation du travail et la capitalisation des connaissances. La question est de savoir si, en Belgique, les formations offertes aux futurs spécialistes de l’information pourront s’adapter à l’évolution de plus en plus rapide du métier et à ses nouvelles exigences.
UNE PROFESSION EN MUTATION : LA NÉCESSITÉ DE DÉVELOPPER LES QUALIFICATIONS ET DE CERTIFIER LES COMPÉTENCES
par Jean Michel, assistant du Directeur de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, Paris, Président de l’ADBS (Association des Professionnels de l’Information et de la Documentation, France)
Les nouveaux professionnels qui entrent sur le marché doivent savoir maîtriser toutes les technologies. Ils doivent aussi être les concepteurs de produits performants, compétitifs. Enfin, ils doivent gérer efficacement les services d’intelligence économique et de veille technologique. Mais s’il faut se préoccuper de l’évolution des programmes de formation initiale, il faut aussi se mobiliser pour faire progresser et reconnaître les niveaux de qualification et de compétence des professionnels en place dans les diverses entreprises. C’est une véritable démarche qualité qui s’instaure et qui prend notamment son sens le plus stratégique et prospectif avec la procédure de certification de compétence mise en place aujourd’hui pour les professionnels de l’information et de la documentation.
RÉCEPTION
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06
MAI
2003Inforum 2003 – Information : un coût, une valeur !
En collaboration avec Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), et Philippe Laurent, président de l’ABD-BVD LA PLACE DE L’INFORMATION DANS L’ÉCONOMIE : LA QUESTION DE LA VALEUR AU CENTRE DES ENJEUX par Daniel Confland, Directeur du développement, Groupe […]
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14
MAI
2002Inforum 2002 – Publication électronique : enjeux et défis
En collaboration avec Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), et Evelyne Luctkens, présidente de l’ECIA et Responsable administration, information et relations publiques, Shell Coordination Centre Télécharger (FR/NL) LUC PIRE ÉLECTRONIQUE, UNE NOUVELLE MAISON D’ÉDITION POUR UNE NOUVELLE FAÇON […]
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10
MAI
2001Inforum 2001 – Former et se former, clés pour le futur
En collaboration avec Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Willy Vanderpijpen, chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD et Responsable administration, information et qualité, Shell Chemicals Belgium Télécharger (FR/NL) UNE EXPÉRIENCE COMME CONTRIBUTION AU DÉBAT : LA VIE EST UN LONG […]
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28
MAR
2000Inforum 2000 – Information : la matière première stratégique du 21e siècle
En collaboration avec Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Pierre Cockshaw, conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD et Information Manager du Shell Research and Technology Centre, Louvain-la-Neuve Télécharger (FR/NL) LE PASSAGE DE L’ORGANISATION DE L’INFORMATION À L’ORGANISATION DE LA CONNAISSANCE par Mia Brugmans, […]
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09
MAR
1999Inforum 1999 – Work locally, think globally: l’Europe, diversité d’expériences pour des compétences communes
En collaboration avec Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Pierre Cockshaw, conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD et Information Manager du Shell Coordination Centre, Belgique Télécharger (FR/NL) PROFESSIONNELS DE L’INFORMATION : EXPÉRIENCES EUROPÉENNES SUR « L’ENFANCE » DE L’ECIA (WERTID) par Jean-Emile Humblet, Président d’honneur […]
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14
MAI
1998Inforum 1998 – Du bibliothécaire au knowledge manager ? Moins d’information, plus d’intelligence…
En collaboration avec Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Pierre Cockshaw, conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), et Evelyne Luctkens, présidente de l’ABD-BVD Télécharger (FR/NL) INFORMATION ET SOCIÉTÉ INFORMATION ET SCIENCE par Yvan Ylieff, Ministre fédéral de la politique scientifique SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION OU INFORMATION POUR LA SOCIÉTÉ […]
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20
MAR
1997Inforum 1997 – Internet–intranet ; Les métiers de l’information
Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Jean-Louis Janssens, président de l’ABD-BVD LA CRÉATIVITÉ AU TEMPS D’INTERNET par Luc de Brabandere, administrateur délégué de Net it be INTERNET ET SES ASPECTS PRATIQUES : DU NÉOPHYTE À L’UTILISATEUR PROFESSIONNEL par Kelly Nijhof, Marketing Coordinator, Best of Publishing Télécharger (NL) PAUSE INTERNET ET LES ASPECTS […]
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21
MAR
1996Inforum 1996
Programme MATIN ACCUEIL INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE par Jean-Louis Janssens, président de l’ABD-BVD, responsable du service Business Intelligence de Distrigaz CONTEXTE EUROPÉEN AXES POLITIQUES ET PROGRAMME D’ACTIONS EUROPÉENS EN RELATION AVEC LE PROJET DE « SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION » par Claude Polliart, DGXIII/E, Administrateur responsable des projets multimédias La Commission Européenne vise à stimuler le développement […]